mercredi 22 juillet 2009

Les particules élémentaires de Michel Houellebecq

Adulé, décrié, vilipendé : « les particules élémentaires » est un roman qui à sa sortie fit polémique. L’auteur ne prend en effet pas de pincette avec son lecteur, il dépeint la société à travers ses personnages avec cynisme et fatalisme. Violence morale, sexe omni présent décourageront vite les plus moralistes. Le récit va et vient : futur, passé, au vocabulaire tantôt cru, scientifique ou philosophique, ne facilite pas plus la lecture.

Et pourtant, si l’on fait abstraction de tout cela, ou plutôt si l’on adhère à l’alchimie des divers éléments, les questions soulevées notamment sur le rapport société/individu ne manquent pas d’intérêt. D’autre part, les deux personnages principaux, dont les réflexions semblent parfois aussi brillantes que leurs actes pathétiques, deviennent une sorte d’énigme à résoudre pour le lecteur jusqu'à la fin. Mais ce qui m’a réellement interpellé dans ce roman outre l’imagination, et le côté non consensuel, c’est qu’il s’agit au final de … science-fiction ! Certes, uniquement les toutes dernières pages et rien d’aussi original que du Jack Vance, mais bon cela fait toujours plaisir de voir surgir le genre imaginaire là où on ne l’attend pas.

vendredi 10 juillet 2009

Luxure

Merci Jéjé de m'avoir retrouvé ce vieux texte comme les vieux jeans on s'y sent bien.



Doucement engagé dans la danse
Où, nous, érige la censure
Déjà pulsant au rythme de ses hanches
S’abandonnant à la luxure

Enchaîné par le désir
Prisonnier d’un sourire
Soudain susurre suavement
De sa bouche l’envie de luxure

Vivre dans la déraison
Esclave de mes instincts
Ivre de toutes ces visions
Abandonné au déclin

Que triomphe les succubes,
Que triomphe les sirènes,
Qu’à travers nos faiblesses le sexe règne
Le fou prend la tour
Et bien loin s’éteint
Le souvenir de l’amour

samedi 4 juillet 2009

Le collectif Hydraë dévoile : Poésie cybernétique et robotique


Depuis quelques mois, je traine mes guêtres numériques sur un forum poétique. L’ambiance accueillante et le côté totalement dédié à la poésie m’ont vite conquis. Une infidélité aux Songes du Crépuscule dont je me vois aujourd’hui récompenser. En effet le collectif Hydraë a sorti récemment un nouveau numéro intitulé : Poésie cybernétique et robotique. Où je ne cache pas avoir le plaisir de m’être glissé. Vous pourrez télécharger ce numéro du codex poeticus au format pdf ou pps ici. Je peux déjà vous confier avoir été personnellement agréablement surpris par la diversité des poèmes, et la brillante présentation. J’espère que cette petite escapade futuriste vous plaira. Dernière chose n’oubliez pas de mettre le son.