dimanche 5 septembre 2010

Des mensonges à lire !

Alors que je commence seulement à prendre compte de la valeur des étés qui passent, alors que je commençais à doucement me lasser de fantasy, voila qu’une collègue fait glisser un pavé sur mon bureau. Scott Lynch. Mmmmh. Les mensonges de Locke Lamora paru en 2006. Moue dubitative. Je me demande si j’ai réellement été convainquant niveau enthousiasme devant ce Lynch pour moi parfait inconnu. Et pourtant, tous mes étés passés auraient dû m’apprendre à me garder des jugements hâtifs. J’embarque le pavé et le fait passé en première position devant Bordage, Brussolo, Gibson non pas que je sois persuadé que c’est une tuerie juste parce que je n’aime pas squatter les bouquins des autres trop longtemps. Première page de lecture et là je rigole encore une foutue histoire de môme miséreux qui va certainement devenir un cador : le cliché. Mais bon j’ai promis de lire le bouquin alors je continu. Le style ne m’emballe pas frôlant trop avec du vocabulaire contemporain pour de la fantasy. Oui mais,…Oui mais le background se dévoile sur un monde qui ne manque pas d’imagination : alchimie, déités, pègres, noblesse... Le héros voleur et piètre bagarreur dont le véritable atout est sa matière grise devient vite attachant.

Et tout doucement l’auteur tisse la toile de l’intrigue autour du lecteur. Il sort la double accroche du récit entrecoupé de la vie du héros enfant et adulte aussi addictif l’un que l’autre. À mi-chemin du livre il est trop tard pour le lecteur : capturé ou plutôt captivé !

A lire !

Info supplémentaire sur le dos de la couverture que je consens tout juste à lire en écrivant ces lignes l’œuvre devrait être adaptée au cinéma par la Warner