Récemment, je me
suis retrouvé dans une impasse littéraire : lassé de la fantasy et du
fantastique, seule la SF m’attirait encore un peu dans le genre imaginaire. Asimov et Scott Card m’avaient fasciné.
Vance et Moorcock, Farmer m’avaient transporté. Gibson et Dan Simmons m’avaient
un peu refroidi (sans doute leur style d’écriture ou leurs atmosphères). Bref, je
cherchais désespérément une perle de SF.
Finalement, Mr
Moorcock (qu’il ne vienne pas se plaindre si je l’écorche on n’a pas idée de
mettre autant de « o » dans un nom) m’a convaincu avec une préface
bien sentit pour « Le grand livre de Mars I » (l’épée de Rhiannon, et
le secret de Sinharat) de Leigh
Brackett. Préface qui m’a appris combien Brackett était une personne influente
pour Moorcock donc, mais pour Bradbury aussi et encore : H. Ellison, P. J.
Farmer, M. Z. Bradley, A. Norton, G. Wolfe, T. Lee et K. E. Wagner.
Grande scénariste
hollywoodienne, j’ai découvert qu’elle avait notamment participé à la création
de l’empire contre-attaque. C’était décidé,
j’achetais ! Ca plus un certain R.C. Wilson mais c’est une autre histoire.
Et en guise de SF
j’en ai eu pour mes frais, science fantasy serait souvent plus juste, mais
diable je ne regrette rien ! Quels personnages ! Quel dépaysement ! Et surtout quelle
adresse pour créer une œuvre qui 60 ans plus tard (The Sword
of Rhiannon : 1953 –
first published as Sea-Kings of Mars : 1949) n’a pas pris une ride.
J’enfonce peut-être
des portes ouvertes pour les plus vieux d’entre vous, mais : un
indispensable !